L’Indice de Développement et de Persistance de Réseaux est désormais diffusé sur InfoTerre.
L’Indice de Développement et de Persistance de Réseaux a été créé par le BRGM pour réaliser des cartes nationales ou régionales de vulnérabilité intrinsèque des nappes aux pollutions diffuses.
Il traduit l’aptitude des formations du sous-sol à laisser ruisseler ou s’infiltrer les eaux de surface. Il se fonde sur l’analyse du modèle numérique de terrain et des réseaux hydrographiques naturels, conditionnés par la géologie.
La densité de drainage est un indicateur révélateur des propriétés des formations géologiques. Un bassin formé de matériaux très perméables aura en général une densité de drainage faible. A l’inverse, un bassin formé de roches imperméables mais meubles et érodables, comme des marnes ou des argiles, va souvent présenter une densité de drainage élevée.
L’IDPR devient ainsi le moyen de quantifier ce rôle en comparant un réseau théorique établi selon l’hypothèse d’un milieu parfaitement homogène (indice de développement ID ), au réseau naturel mis en place sous le contrôle d’un contexte géologique hétérogène (de persistance des réseaux PR ).
IDPR < 1000 |
Infiltration majoritaire par rapport au ruissellement superficiel. L'eau ruisselant sur les terrains naturels rejoint un axe de drainage défini par l'analyse des talwegs sans que celui-ci ne se concrétise par l'apparition d'un axe hydrologique naturel. |
IDPR = 1000 |
Infiltration et ruissellement superficiel de même importance. Il y a conformité entre la disponibilité des axes de drainage liés au talweg et les écoulements en place. |
IDPR > 1000 |
Ruissellement superficiel majoritaire par rapport à l'infiltration vers le milieu souterrain. L'eau ruisselant sur les terrains naturels rejoint très rapidement un axe hydrologique naturel sans que la présence de celui-ci soit directement justifiée par un talweg. |
IDPR voisin ou égal à 2000 |
Stagnation transitoire ou permanente des eaux, menant à deux interprétations différentes. Si la nappe est proche de la surface des terrains naturels, (cours d’eau et zones humides), le terrain est saturé et l’eau ne s’infiltre pas. Si la nappe est profonde, le caractère ruisselant peut démontrer une imperméabilité des terrains naturels. |
La limite d’interprétation, d’exploitation de l’IDPR est fixée par la méthode d’élaboration des données qui la composent. Par construction, on peut considérer une échelle maximale de 1/50 000ème. Celle-ci est directement liée aux échelles de validité des données cartographiques exploitées (MNT, BD Carthage). Une exploitation à un niveau plus précis est à exclure. Les détails sur la méthodologie à adopter sont donnés dans le rapport BRGM/RP-55311-FR (Mardhel, 2006) téléchargeable sur le site internet du BRGM.
Dernière mise à jour le 03.10.2017